La cheminée est rallumée. Elle crépite le soir quand je rentre du travail dans le petit chalet où je vis depuis 2 mois. Le froid en altitude revient fin août. Il me convie à ouvrir mes boites de tisane. Ce soir je pioche dans les fleurs de camomille séchées, celles que j’ai ramassé il y a quelques semaines dans le champ où je travaille au Col du Solude.

Matricaria recutita (on l’appelle aussi camomille sauvage, camomille allemande, camomille matricaire, petite camomille) fleurie tout l’été. On cueille seulement la fleur en pinçant délicatement la tige juste en dessous du calice.

Une certaine confusion est possible entre les trois camomilles qui existent. Facilement, on peut se souvenir que la camomille sauvage (allemande) et la camomille romaine (Chamaemelum nobile L. ) ont plutôt les mêmes propriétés digestives et calmantes mais que la camomille romaine est la plus courante et celle utilisée en cosmétique.
La grande camomille (Tanacetum parthenium) est quant à elle reconnue pour ses qualités anti-migraine.

Afin de les différencier dans les champs ou le jardin, je vous conseille le tableau comparatif sur Wikipédia, il est vraiment très clair.

Pour la faire sécher, j’ai disposé les pétales dans des cagettes en bois dans le salon à l’abri de la lumière.

Malheureusement en séchant, la fleur est moins jolie, cela ne l’empêche pas de donner un goût doux et parfois amer que j’apprécie devant la cheminée.

Bonne tisane !