Roland Garros arrive à point nommé et les pluies aussi. J’ai la possibilité de me reposer. Depuis quelques jours, la fin de la saison de plants est proche. Les dernières semaines n’ont pas été les plus simples avec les plantations à gérer (je vous ferai un récap de ce que je cultive cette année en légumes et épices), encore de gros marchés hebdomadaires et les premières récoltes de légumes.
Plants de poivrons (je n’avais pas noté la variété en question lors de la prise de vue donc cela peut être des Corno di Toro, des Long Doux des Landes, des Petits Marseillais ou des Yolo Wonder)
Et toujours cette question : comment a-t-on fait pour tenir plus de deux mois sans week-end, sans jours de repos ?
Je n’ai pas la réponse et ce n’est pas vraiment le plus important car cette année encore je sais que le métier que j’ai choisi me ravit. Quel plaisir d’être avec les plantes tous les jours, de les voir pousser, de recevoir des compliments, d’avoir la queue devant le stand au marché, de voir les sourires des jardiniers nous dire que tout a bien repris, que les salades sont délicieuses.
Un soir tard en mai après avoir fini le travail
Pour ceux qui me suivent sur Instagram (je rappelle que même sans être inscrits et sans avoir de smartphone, vous pouvez voir mes photos sur ordi), vous avez pu voir quelques photos que j’ai postées des plants et de la serre. Je ne capte plus la 3G à Rosans (mystère de la télécommunication…) et je dois attendre d’être chez moi avec la wifi pour publier. Résultat, parfois je n’arrive pas à prendre le temps de le faire et j’ai beaucoup moins publié que l’année dernière. Et pour le blog, c’est pire, je n’avais pas écrit depuis le 31 mars avant mon dernier article de la semaine dernière.
Ainsi hier soir, devant le match de Djoko-Ramos (j’ai aussi regardé et adoré le match pause-d’après-le-marché-de-Rosans Muguruza/Mlavedonic par ailleurs), j’ai trié des photos et je vous dévoile enfin des séquences de ma saison des plants.
Cotylédons de fenouil Zefa fino
Mon maraîcher en plein rangement dans la serre avec la couche chaude de fumier de cheval à sa droite (son inclinaison permet de bien se rendre compte que notre serre est en pente !)
Semis de fleurs, probablement des capucines ou des zinnias
La table de semis où je passe de nombreuses heures, c’est là que tout commence
La mini-serre à la maison avec la nappe chauffante pour commencer les semis mi-février
Les semis des Cucurbitacées (ici des cornichons Petit Vert de Paris)
Les boutures d’estragon (Artemisia dracunculus) que mon maraicher a faites pour mes amis Dominique et Jean-François et pour faire des pieds mères
La bourrache que je suis toujours contente de proposer aux jardiniers qui ont du mal à la semer et à la garder car nous sommes dans un climat sec
J’ai tellement peu de photos de nous au travail ! Je propose avec plaisir du troc si des photographes veulent bien venir nous tirer le portrait la saison prochaine (et aussi pendant la saison des légumes et des épices)
3000, le nombre de plants de tomates vendues cette année
La serre remplie à son maximum vers fin avril/début mai, une période difficile car ce sont les risques de gel qui nous guettent tous les soirs. Les plants doivent être entièrement couvert avec des voiles d’hivernage. Température la plus basse cet hiver sous les voiles : 2°C, je suis fière de pouvoir dire aux jardiniers que nos plants sont acclimatés !
B R A V O à vous2 pour cette belle saison !
Merci maman <3
Ravie de suivre votre aventure paysanne comme toujours, c’est tellement chouette de tout faire du semis à la récolte puis à la transformation, et de permettre aux jardiniers de replanter vos petits bébés verts 😉 je me demandais… est-ce que vous aller garder des graines pour l’année prochaine? En tout cas, moi j’adorerai de venir vous tirer le portrait, même si je suis loin d’être photographe et que mes photos sont toutes simples.
Oh oui ! Viens nous voir, cela me ferait très plaisir ! Et je suis sûre que tes photos seront chouettes ! Je suis toujours frustrée de ne pas pouvoir travailler ET prendre des photos hihi
Oui on en garde déjà d’ailleurs. Cette année nous avons semé nos graines de quelques variétés de tomates et piments. Là on a lancé des plantations pour aussi faire de la semence de laitues en plus et des fleurs. On ne pourra jamais tout faire nous même car il y a des contraintes de distance entre les variétés parfois et nous n’avons pas assez de terrain. Nous sommes adhérents de la Maison des Semences Paysannes des Hautes-Alpes donc nous pouvons échanger avec d’autres paysans du coin 🙂