Dévoluy // Col des Aiguilles

Fin août, il nous fallait faire une pause. La saison estivale était bien entamée et elle a été riche encore une fois. Il nous fallait reprendre notre souffle avant d’aborder la saison de la récolte des semences et des récoltes de fruits. Nous avons décidé de partir faire une randonnée pas loin de chez nous dans le massif du Dévoluy.

On part en fin de journée pour aller installer notre voiture aménagée au départ de la randonnée. Les jours sont encore longs et on profite d’un joli coucher de soleil sur les montagnes. Au petit matin, on se réveille entourés de brume et on part direction le col des Aiguilles.La randonnée est très facile et permet d’arriver dans un vallon superbe où on devine au fond le col des Aiguilles.

Je croise sur mon chemin, Euphrasia officinalis, l’euphraise de la famille des Orobanchacées, une famille de plantes hémiparasites, c’est-à-dire qu’elle font leur photosynthèse mais parasite d’autres plantes pour des nutriments ou de l’eau. En ce qui concerne l’euphraise, je ne sais si elle parasite une espèce de plante en particulier. C’est une plante médicinale connue pour son tropisme avec la sphère oculaire. Je ne l’ai jamais utilisée et je n’ai pas eu de cas pour la conseiller. Christophe Bernard en parle dans un article pour faire un bain d’oeil avec.

Au col, c’est la Drôme qui apparait. Le sentier continue vers La Jarjatte et Lus-la-Croix-Haute.

Cette fois-ci nous faisons seulement l’aller-retour, pas de descente vers la Drôme. Les jolies Carlina acaulis que j’affectionne dites simplement carlines par chez nous. Ces fleurs donnent l’impression d’être déjà en bouquet séché. Si vous êtes vigilants la prochaine fois que vous venez en montagne, vous verrez beaucoup de chalets, restaurants ou magasins se nommant « La Carline ou Les Carlines ».

Je vous reparle bientôt du Dévoluy car c’est dans ce massif que nous avons passé quelques jours de vacances fin septembre.

Bonne tisane !

2 thoughts on “Dévoluy // Col des Aiguilles

  1. L’euphraise m’a intriguée, je ne savais pas que c’était une plante parasite, du coup j’ai cherché des infos sur la plante hôte. J’ai rien trouvé dans ma flore à ce sujet, par contre elle me dit que les euphraises sont de la famille des scrofulariacées et non des orobanchacées…

    1. Elle est demi parasite, c’est à dire qu’elle fait sa propre photosynthèse contrairement aux orobanches. Elle a été mis dans la famille des Orobanchacées récemment avec la classification APG III de 2009 je pense à vérifier donc c’est normal que tu la trouves encore dans les flores avec les Scrofulariacées 🙂
      Plus d’infos ici : « l’euphraise est une coquine, sous ses faux airs de lamiacée que, pourtant, elle n’est pas : après avoir été rangée parmi les Scrofulariacées, elle appartient désormais aux Orobanchacées, curieuse famille regroupant des plantes absolument parasites, extrayant des substances nutritives, des sels minéraux auprès d’autres plantes dont laîches, graminées, trèfle, thym, etc. L’euphraise, parasite, ne l’est qu’à demi, puisqu’elle assure sa propre photosynthèse contrairement à l’orobanche du trèfle (Orobanche minor) à la livide pâleur d’endive, en attente d’une perfusion de chlorophylle. » sur http://www.booksofdante.wordpress.com/tag/euphraise-botanique/

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