Ce sont des arbres centenaires. Ils sont une vingtaine à porter des milliers d’olives. Gorgées du soleil de Haute-Provence, les olives sont prêtes à être cueillies. Une troupe d’amis est réunie pour le week-end. L’olivade 2015 peut commencer.
L’oliveraie du Clos de l’Aubrespin appartient à mon beau-frère. Un cadeau venu du siècle dernier. Un vieil ancêtre de sa famille avait acheté ces oliviers dans sa région natale vers Sisteron, dans le petit village des Mées. Depuis trois ans, M. et sa copine L. ont remis en état le champ et s’occupent patiemment des arbres. Cette année, pour la première fois, nous récoltons l’ensemble des arbres. A la pesée au Moulin des Pénitents, M. nous appelle et nous annonce : « Presque 1 tonne, 994kg exactement. »
On pare les arbres de larges filets. On se met autour de l’arbre ou dans l’arbre. On peigne les branches. Les olives tombent en pluie.
Les rires, les discussions, le soleil, le barbecue, le vin, les olives en pagaille et ces arbres tortueux, un mélange provençal que je viens de découvrir et qui je pense va devenir un rituel automnal.